The documentaire

The personnages

[Commentaires en introduction]

[J'ai pas le début! Grrr...] Bruno :

Chantal : Ça, j'aimais beaucoup beaucoup ça.

Bruno : Quand on se maquillait, pis on faisait les personnages...

André : ... moi, j'étais pus André Ducharme, j'étais Jack Travis.

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[Les expressions]

Guy : C'était des expressions, y'a eu beaucoup beaucoup d'expressions sauf qu'on l'a contasté je pense ben après le monde. Tu rencontres quelqu'un, pis quelqu'un dit : "Ta gueule, Max" ou des affaires, ou des expressions que nous autre on pensait qu'on avait mis comme ça pis que ça avait passé dans le beurre.

[...]

Bruno : Moi, je me souviens de regarder le télé-journal pis l'ouverture du télé-journal c'est une manifestation qui a sur le pont Jacques-Cartier qui est bloqué, pis la foule chante "Bonjour la police". Là, tu te dis : "Pour moi ça pogné, ça.".

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[Richard Z. Sirois]

André : Ce gars, c'est un rassembleur, c't'un leader incroyable et ça été le premier à croire à Rock et Belles Oreilles. Je pense qu'à la première émission lui y'était convaincu qu'on allait devenir des grandes vedettes, pis on riait de lui.

Yves : Ou si y'avait pas été conscient de tout ce qui nous entourait, ch'pas sûr que le groupe aurait percé, tsé...

Chantal : Quand on faisait de la radio, quoi, y'avait une rapidité d'esprit qui m'épatait, totalement.

Bruno : Richard veillait sur nous un peu comme un père, c'est-à-dire que comme un père, y'était parfois sévère, y trouvait qu'on allait trop loin.

Guy : Y disait tout le temps : "Ben là, je sais pas, on est tu prêts à faire ça.". Et effectivement, presque toutes ses interrogations étaient extrêmement fondées parce que nous autre on allait se pêter la gueule mais joyeusement.

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[Le dernier sketche de Richard et le rôle de Yves dans Dieu]

Richard : Ça, c'était mon dernier sketche.

Bruno : C'est ton dernier sketche, mais ça été le premier sketche diffusé dans la deuxième année, ça, c'est une histoire assez particulière.

André : Pis c'est ça, parce que t'étais parti à la fin de la première année.

Richard : Moi, j'aimais ben la voix de Yves dans...

Guy : ... dans Dieu.

Richard : ... dans Dieu. [...] Le voleur, le crosseur, le bandit.

Yves : Et ça, ce personnage là vient de quelqu'un que j'avais rencontré. À un moment donné, j'avais fait une demande d'emploi après avoir fait mes études de graphisme publicitaire, tout comme Chantal, les mêmes types d'études, et ce type là, y dit [Yves imite la voix du type] : "Tu sais Yves, dans notre entreprise, tu peux arriver très très très très très très tôt le matin et le soir tu peux peut-être partir 15 minutes plus tôt, tsé.".

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[Yves P. Pelletier et ses personnages]

Guy : Yves, c'est le plus grand créateur que je connaisse, la personne qui a le plus d'imagination.

Chantal : Pour moi, c'est l'artiste, le plus artiste de la gang. Celui dont l'univers est le plus éclaté, le plus flyé.

Bruno : Au niveau du caractère aussi, on sait pas trop à quoi s'attendre; Yves, c'est vraiment une boîte à surprise. Mais quelle imagination pis quelle folie.

André : J'ai toujours trouvé que dans RBO, c'était mon complément. C'était le gars qui fait ce que je fais pas, moi je fais ce que lui fait pas pis quand on travaille ensemble, on fait tout. [...] Plus Rock et Belles Oreilles avançait, plus on a eu du fun à travailler ensemble et plus je trouve qu'ensemble on a fait des affaires complètement débiles.

Richard : Yves, c'est le weird, c'est l'extra-terrestre, dans son humour, dans ses personnages.

Dou dou dou dou dou!

Yves : Stromgol, c'était peut-être moi quand j'avais 4 ans pis Monsieur Caron quand j'vas n'avoir 73, je sais pas. [...]

Monsieur Caron, c'est inspiré de certains membres de ma famille et certains membres de la famille de Guy.

Guy : Est-ce qu'on peut les nommer, ou...?

Yves : Non, pas du tout, y sont encore parmi nous!

Bruno : Y doivent pus s'en rappeller ben ben!

[...]

Yves : Moi j'ai travaillé quand j'étais jeune dans un hôpital pour malades chroniques où y'avait des femmes d'un certain âge qui venaient dont plusieurs qui étaient un peu perdues et je me suis inspiré aussi de cette expérience là.

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[La famille Slomeau]

Guy : On se ramasse en Abitibi, à La Sarre, pis on s'en va manger. Pis quand on revient, on arrive dans le stationnement, pis au lieu d'avoir des autos, y'a des ski-doos. Y'a plein de ski-doos, y'a genre...

Bruno : En fait, c'était le festival du ski-doo et y'avait même la parade de ski-doos, c'était des trailers avec des ski-doos dessus. Pis y'avait une miss ski-doo, on a deviné ça parce que y'avait une femme extrêmement laide qui était dans un de ces trailers là, pis Guy y'a dit : "Osti de gang de Slomeau.". Et le nom Slomeau est resté de ça.

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[Bruno Landry et ses personnages]

Bruno : Le fameux crastillon, ché pas pourquoi les gens ont accroché sur le crastillon.

André : Parce que c'était dégueulasse!

Bruno : C'est parce que c'était vraiment dégueulasse.

Guy : Non mais le nom est drôle, le mot, c'est pas un vrai mot, mais criss, du crastillon...

Bruno : C'était tous des mots qui n'existent pas, "picossin", "roublette", "pourane", "gigourne", pis là, tsé, tu peux mettre un p'tit peu de bave dans... de la bonne "gigourne"...

Yves : Mais parmi tout ça, c'est le crastillon qui est ressorti. Pourquoi?

André : Parce qu'il était bien dégorgé!

[...]

Bruno : Je suis très dédaigneux. Alors quand je faisais le chef Groleau, ma grande force c'était de savoir tout de suite si ça allait être, si ça allait écoeurer les gens à l'écran. Je voyais l'assiette, je disais : "Ça m'écoeure pas, donc ça écoeurera personne. Y manque quelque chose.". Les vers de terre, on mettait les vers de terre dans le plat, y bougent, "Ah! rajoute de la texture, mais rajoute un p'tit peu d'affaire, rajoute du vers.". On faisait ça avec l'accessoiriste et pis là on est tombé dessus, pis on a dit : "Ça c'est écoeurant, c'est ça le crastillon.".

[...]

[Présentation d'un sketche où le chef Groleau fait du vin maison]

Bruno : On avait sali volontairement le plancher. Je m'étais sali les ongles d'orteils, les pieds, mais c'était du maquillage, donc c'était propre. La pan qui était supposément rouillée, dégueulasse, était immaculée, c'est vrai!

André : Ben oui, c'est sûr!

Yves : Ben quin!

Bruno : Sauf que quand on a fait le vin en question, c'était absolument dégueulasse, mais à l'oeil.

[...]

Guy : Je m'excuse, mais quand tu bois ton jus de grumeaux aux ongles d'orteils...

Bruno : Ok, quand je le bois là, y'est remonté. Je voulais caler, y'est remonté jusque là [en haut de sa gorge] et y'a arrêté juste pendant la take.

[...]

Chantal : Bruno, c'est le bouffon de la gang. Celui qui se plaisait à faire des blagues épaisses desfois là, mais profondément épaisses.

[...]

André : Bruno peut te faire rire sans texte. Ce qui est, pour un humoriste, à mon avis, la plus grande des qualités.

[...]

Guy : Pour moi, c'est le gars le plus drôle au monde. C'est le plus niaiseux, le plus con, le plus bouffonneux.

[...]

Yves : C'est un bouffon, tu y mets un costume, une perruque pis c'est la déconnade.

[...]

Guy : Bruno, c'est vraiment le chef des zoufs. J'ai jamais ri comme ça de ma vie.

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[Guy A. Lepage et ses personnages]

Bruno : Mais Guy, y'a l'air baveux comme ça, mais c'est un gars d'un extrême générosité. Beaucoup d'imagination, pis Guy, c'est un gars de gang.

Yves : C'est arrivé plusieurs fois au cours de la carrière de RBO où, bon ben moi, ça me tentait plus ou moins, telle affaire... Pis à un moment donné, ben là Guy : "Ben voyons donc...!". Pis là, je dis : "Bon..." pis là je continuais dans... Et je lui en suis gré, aujourd'hui.

[...]

André : Y'a pas de censure, y'a pas de filtre. Ça sort et tu l'acceptes.

Chantal : Et y'a un côté très précis dans son écriture, pis dans son travail aussi.

[...]

Richard : Guy, c'est quelqu'un qui pense beaucoup aux autres, mais en même temps, y'a un côté très percutant.

[...]

Guy : Madame Brossard et Monsieur Caron ont exactement la même origine c'est-à-dire quand ça commencé, c'est au début début début de CIBL, on faisait des fausses lignes ouvertes ou des parodies ou n'importe quoi, on appellait des téléspectateurs, donc Madame Brossard, Monsieur Caron, pis si c'est pas la même émission, c'est une émission une après l'autre, c'était des gens qui appelaient pour gagner des concours. [...]

Oui, allô!

Tranquillement, tranquillement, de semaine en semaine, leur personnalité se sont un peu développée, mais écoute, on...

[?] : Pas trop!

Guy : ... pas trop dans le cas de Madame Brossard.

Yves : Et ce qui caractérise les personnages de Guy, autant masculin que féminin, c'est qui a toujours une p'tite connotation sexuelle non avouée, y'a toujours une possibilité, c'est une porte qui est ouverte, c'est genre...

Guy : ... une ouverture.

Yves : "Eh, la pâte dentifrice!" [Yves fait une face qui imite le style de personnage de Guy] T'as un petit regard comme ça, voulant dire : "Imaginez ce que vous voulez.".

Richard : Cochon, un peu.

[...]

Guy : Le [?] funéraire, c'est le service funéraire de ma mère. Moi, quand ma mère est morte, dans ma famille, personne était pratiquant pentoute pentoute et il s'est passé des vraies choses qui a dans ce sketche là. C'est-à-dire, premièrement, la famille Lepage a jamais été à l'église de sa vie, faque t'as un curé qui dit :

André [en curé, dans le sketche du service funéraire] : "Gloire à Dieu"

Guy : Pis là dans salle, tout le monde se regarde : "...le maudit, lui..."

André : "Qu'est-ce qui va dire lui, eille..."

Guy : Pis là, moi j'avais un mononcle qui était ben en criss parce que lui, il le savait, tsé : "Au plus haut des cieux"... "Au plus haut des bszzbszzbzzz...". Et le curé est arrivé, pis y dit :

André [en curé, dans le même sketche] : "Mes chers amis, Dieu a ramené à lui notre soeur... [il regarde sur une feuille] Ginette"

Guy : Y savait pas son nom. Pis y'avait une crisse de folle qui jouait à l'orgue pis qu'y, a chantait pas comme Madame Bellavance, mais était...

[?] : Crisse de folle...

Bruno : On la salue d'ailleurs.

[?] : On la salue.

Guy : Mais, était...

Guy [en Madame Bellavance, chantant dans le même sketche] : "Tu es montée aux cieux et le seigneur t'as accueillie dans son royaume...!"

Guy : Elle, a tripait, là. Était contente que ma mère soit morte : "Awaye, sti, vas-t'en...". Faqu'on était un peu sidérés parce qu'on était hyper tristes parce que, tsé, c'est pas le... pis en même temps, écoute, on riait là, on disait : "Eille, a dois-tu être down, elle!".

Yves : Et d'ailleurs Guy, Madame Bellavance, ok, j'vas t'imiter [?] : "Tu es montée aux cieux et le seigneur... hmmm!" [Yves refait la même face qu'il avait fait auparavant]. Avec un petit air...

André : Un petit côté sexuel.

Yves : ... encore sexuel.

Guy : Toujours.

Bruno : Toujours un personnage, là, sont... on y revient toujours.

Guy : Tous les personnages ont une libido.

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[André Ducharme et ses personnages]

André : Je viens d'une famille très religieuse, le contraire de toi, finalement. Et d'ailleurs, ma grand-mère s'appellait Bellavance, juste te donner un petit "in" comme ça, le nom est pas venu pour rien. Et puis c'est ça, j'ai des oncles curés et mes oncles curés ont vu ça : "C'est très bien ce que vous faites, j'ai vu la messe, c'est bien, mais j'ai pensé à quelque chose pour votre groupe, vous pourriez faire le tour des églises et faire des chants religieux, je pense que ça serait très bien pour votre groupe.". "Mononcle, j'pense t'as rien compris, tsé...".

[...]

Yves : T'allais-tu à la messe, toi?

Bruno : Hmmm.. oui, jeune, oui, je regardais tout le temps en arrière, je me souviens, je regardais tout le temps en arrière pis on me disait : "Regarde en avant.".

André : Moi, mon père disait toujours : "Les enfants, à messe!". Tu y allais, à messe!

[...]

Le chien l'auriont probablement mangé... André : Je ne suis absolument pas le père de la famille d'Autrefois, je suis le fils du père de la famille d'Autrefois. [...] Non, j'exagère, mon père était pas comme ça, mais quand même, moi j'ai été élevé dans les années 60 avec des pères très autoritaires qui savent pas comment exprimer leur affection envers leurs enfants. J'ai l'impression que le père de la famille d'Autrefois, honnêtement, c'est mon grand-père. Chus sûr que mon père a été élevé comme ça.

[...]

André : Quand j'étais très très jeune, mon père, ché pas pourquoi y faisait ça, mais il nous amenait aux galeries d'Anjou le dimanche. Le dimanche, les magasins étaient fermés. Il dit : "Les enfants, on s'en va aux galeries d'Anjou.". Pis là, on était là : "Ben, c'est parce que y'a rien à voir aux galeries d'Anjou.".

[?] : Eille!

André : "On s'en va!" Pis là, t'embarquait dans l'auto...

Bruno : "Ouin!" Tout le monde braille.

André : ... tu rentrais, t'étais tout seul, les magasins étaient fermés, y'avait des grilles de métal, pis là, y regardait les vitrines, y'était sûr qu'y achèterait rien. Et on avait fait à la radio, sous le même principe, le voyage à Rigaud, on allait à Rigaud...

Guy : C'est à cause de son père que les magasins sont ouverts le dimanche!

André : Ben, à force de voir le bonhomme avec les enfants, "Bon, on va ouvrir, coudonc, y va avoir quelqu'un qui va rentrer.". Va falloir que je dise à mon père de pas regarder l'émission finalement, je pense!

[...]

Richard : André, c'est le côté très musical, pour moi, de RBO.

[...]

Yves : André pis moi, on avait des univers tout à fait opposés. Tsé, lui c'était : "Chagualou-ah-yaha!", Pierre Lalonde, feux sauvages, moi qui étais pas un univers qui me correspondait, tsé, moi j'étais plus dans un espèce d'univers de flyé ou de l'humour un petit peu plus, Bîîîp!ché pas, absurde et on s'est rejoint au cours du travail. [...]

Au niveau de la scénarisation, par rapport à des publicités qu'on a fait ou des sketches qui demandaient un aspect un petit peu plus scénarisé, c'est là aussi où on s'est rejoint, où on a trouvé qu'on avait des atomes crochus.

Chantal : André, c'est le "jog-o-log" du groupe, c'est notre Pierre Lalonde à tous. [...] Quand on a commencé, moi j'avais l'impression, ben évidemment, aucun de nous a étudié dans le domaine donc on essayait pis on n'était pas toujours bons mais lui, dès le départ, les voix pis tout ça, pis à la Pierre Lalonde, y chantait bien, il l'avait.

[...]

Guy : Y'avait déjà une super diction, y chantait bien, y jouait bien, y'avait comme une vision.

[...]

Bruno : Tu sais, au début, nous autre c'était très amateur ce qu'on faisait pis y'avait aucune prétention, de professionnalisme, mais André arrivait à l'heure, les textes prêts, y connaissait ses affaires, y'avait... y'était tout le temps parfait. Fatiguant, ça...

[...]

André : Moi, j'ai toujours trippé comme un malade à faire et à revoir Jack Travis.

[...]

Chantal : Jack Travis, ça je trouvais que les décors, les costumes, c'était splendide.

[...]

André : C'est une des affaires les plus flyées qu'on a fait. C'est pas nécessairement ce qu'on a fait de plus drôle, oui, y'a des gags, y'a des moments comiques, mais c'est ce qu'on a fait de plus fou.

[...]

Ta gueule, Max! Guy : Moi, je faisais Max et je recevais les baffes. Et on s'était pratiqué avec André pis avec Bruno, desfois on s'accrochait un peu, mais ça fonctionnait.

André : C'était pas si pire.

Guy : C'était pas si pire. Et là, Chantal a rentre, a fait Jenny Hart, elle arrive pis là, je dis quelque chose pis a dit : "Ta gueule, Max." [...] Paf! Et là là, j'ai même pas essayé de l'éviter, pis là ma joue faisait [Guy fait le signe que sa joue enflée bouge toute seule] pis on était en train de tourner et je me dis : "Si je ris, on va recommencer, on va manquer une scène.".

André : La même Chantal, dans la prison...

Bruno : Oui, toujours, y'en a pas deux.

André : ... dans la prison, arrive et doit me frapper au visage avec une saccoche...

Chantal : Oui, je faisais [?].

André : ... et dire : "C'est lui, je le reconnais.". [...] Et moi, j'ai une cigarette alors je reçois des coups et ma cigarette me brûle à chaque coup que je reçois. Et là, t'es là : "Ça va tu finir, ça va tu finir, ça va tu finir." pis là : "Ok, on en fait un autre", "Chantal, frappe moins fort.", "Oui, oui, c'est beau.", "C'EST LUI, JE LE RECONNAIS, JE LE RECONNAIS!"

Bruno : Tu t'es revengée là-dessus, quand même.

Chantal : Je peux rien dire!

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[Chantal Francke]

Bruno : Chantal, c'est quelqu'un d'extrêmement discret, qui fait pas de bruit, mais aussitôt que t'allumes un projecteur, là, ça devient une bombe. [...] C'est quelqu'un qui s'extériorisait beaucoup dans le travail pis un talent fou.

[...]

Richard : A pouvait travailler des heures à regarder une chanteuse, à regarder une comédienne, une animatrice pour prendre tous ses tics, pour essayer de l'imiter à la perfection.

[...]

Yves : C'est un travail d'une précision, je te dirais que c'est chirurgical.

[...]

Guy : Elle est fabuleuse, c'est grandiose le travail qu'elle a fait avec RBO, c'est d'une précision et d'une drôlerie étonnantes, c'est une très très très grande comédienne.

[...]

André : Elle arrive tellement préparée Chantal. Écoute, tu regardes les textes, elle avait des textes à apprendre et à côté de ses textes, y'avait des petits dessins pis c'était des petits dessins d'elle à l'écran avec des positions. [...] Je trouve que c'est, dans les filles au Québec, une des plus grandes comiques qu'on a.

[...]

Chantal : Ce qu'on aimait beaucoup dire c'était "À poil.". On disait "À poil." dans ce sketche là parce que, bon, c'est la réalité du cinéma pour les nanas.

Guy : Voilà, voilà, tout à fait.

[...]

Bruno : T'arrêtais pas de dire : ""À poil." toi, même entre les textes, ""À poil, ah ah, à poil, non, mais à poil!"

Chantal : Ouin, c'est ton souvenir.

Bruno : Ah, ouais, j'exagère peut-être un peu, finalement.

André : Je mélange peut-être avec un rêve que j'ai fait!


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2001, evelyne lessard